Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du mai, 2018

On dirait qu'ça pleut

On dirait qu’ça pleut On dirait, on dirait qu’ça pleut bien On dirait qu’ça pleut On dirait, on dirait qu’ça pleut bien Mais ça pleut quoi ? Ça pleut de la joie Ça pleut ici, ça pleut chez moi Qui l’eut cru ? Moi je le crois Elle est venue, jusqu’à mon toit… Ouais On dirait qu’ça pleut On dirait, on dirait qu’ça pleut bien On dirait qu’ça pleut On dirait, on dirait qu’ça pleut bien Mais ça pleut tant ! Tant mieux pour moi Ça pleut tellement, qu’elle me nettoie Qu’elle me remplisse ! Qu’elle me noie Tant qu’elle pisse, je la reçois… Ouais On dirait qu’ça pleut On dirait, on dirait qu’ça pleut bien On dirait qu’ça pleut On dirait, on dirait qu’ça pleut bien Parce que je pue ? Parce que j’suis sale ? Parce que je sue Parce que c’est mal Parce qu’il n’y en as plus Parce que je râle Elle est bienvenue Moi je l’avale, vale, vale, vale…. Je veux qu’elle tombe, je veux qu’elle trombe Qu’elle

Au café de l'ancre noire

Je cherche mon chemin. Je n’ose plus demander aux quelques personnes que je croise désormais à cette heure de la nuit, il fait froid, un vent glacial souffle sur mon visage provoquant quelques larmes sous mes joues et des tremblements sur ma peau. Vous m’avez écrit « Rendez-vous au café de l’ancre noire. 21h. Ne soyez pas en retard ». Je vais être en retard. Je me suis perdue dans cette ville que pourtant je croyais si bien connaître. Serez-vous toujours là lorsque je trouverai enfin l’adresse ? Si je la trouve... Je me suis rendue au pied de l’ancre noire. J’étais en avance, 20 minutes de marge pour prendre le pouls du lieu, m’assoir à une table, scruter l’entrée et tenter de deviner votre visage que je ne connais pas sur chaque personne qui poussera la porte de l’entrée. J’avais tout prévu. Ou presque. Une fois sur les lieux, point de café ! Une vitrine, de vieilles maquettes de gréement, beaucoup de poussière, un rideau baissé qui ne semblait pas avoir bougé depuis des génération

Regarde s'il pleut aux cieux

Regarde regarde l’homme garde S’il charge s’il parle S’il pleut Regarde regarde l’home phare Seule chance seule lance S’il peut Regarde regarde le chaume pare Le toit tangue le soi langue Si peu Regarde regarde la paume liane Elle change elle danse Si feu Fuit donc l’avare Ouvre celui Le lieu Luit l’onguent l’amarre Trouve le puits Le pieu Suie ronde sans fard Fourre l’étui Au mieux Bruit monde trop tard Sourde cette pluie Aux cieux