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Affichage des articles du mai, 2009

La page blanche de Perséphone

La page blanche d'Emma

Assise dans la pénombre de cette pièce au milieu de ces bruits de respiration plus ou moins calme et profonde elle se rappela de cette invitation. Une idée saugrenue que celle de publier ses mots ailleurs que chez soi. Chez elle, la plupart de ses lecteurs la connaisse de longue date. Ici il y a des inconnus, leur regard sera peut-être plus juge. Elle ne sait quoi faire car l'idée est tout de même drôlement alléchante. Mais que dire qui pourrait intéresser l'autre. Peut-être juste dire quel bonheur elle ressent a être enfin elle même à s'accepter malgré tout, à s'apprécier tel que l'on est. Après tout et si cette page blanche qui lui est proposée était une bonne occasion pour crier son bonheur...

Sa petite garce

Je suis sa petite garce, sa petite garce attitrée. L’idée me plait de jouer d’elle à loisir. D’un mot lui faire écarter les lèvres. D’un mot allumer le brasier. D'un mot l'incendier. D'un mot prendre corps en elle.D’un mot la faire fondre, la rendre moite, l’inonder, l'envahir, l'obséder. D’un mot la rendre sexe. Elle est un peu garce elle aussi. Je le suis bien plus qu’elle. J’ai envie qu’elle me prenne fort. Je ne me suis jamais offert. Jamais de la sorte à aucune femme, mais cette envie est présente, et avec elle, incontournable. Un jour je lui offrirai mon cul et je serai sa pute. Le mot me plait, le mot m’encense, devenir juste une petite chienne en chaleur. Arborer ma croupe ostensiblement, la remuer sous ses yeux, qu’elle me renifle et qu’elle me lèche. Copieusement. A grand coup de langue. Oui ! Qu’elle parcourt ma face nord de sa langue inquisitrice, qu’elle me baise sans compromis. Qu’elle me fesse sans vergogne ! Copieusement. Je suis sa garce, son objet

La page blanche de F.

Un certain nombre d'entre vous se sont prêtés au jeu de la page blanche et je tenais à vous en remercier de tout coeur. Il est donc temps de m'effacer aujourd'hui et de laisser la place à F. qui a écrit ce possible pour remplir à sa façon cette page blanche. 18h03 . Je sais . Je sais que je n'irai pas le rejoindre. Il attendait l'évidence, c'est à moi qu'elle s'est présentée. Je ne prendrai pas le train . Nous ne passerons pas de l'autre côté du miroir . Nous ne devons pas succomber à ce désir Instantané qui nous porte l'un vers l'autre. La quête de ce Graal peut faire mal, le chant des Sirènes est une Symphonie aussi douce que dangereuse, et je ne veux pas jouer ce rôle-là, alors je préfère renoncer. je crains tellement qu'il ne puisse pas supporter les Reflets que lui présenterait le Miroir du lendemain. Les Peurs ont parfois le dessus sur les désirs... Chaque jour, J'imaginais cette Approche . Chaque jour, je